la PEN Club
pe scena Marché de la poésie, alături de Răzvan Ţupa, Ana-Maria Sandu şi Magda Cârneci (care ne prezintă publicului)
Les poèmes avec papa (1)
un conte pour Ruslan
Depuis des heures nous l’entendons râler, se démener,
quémander encore une bouffée d’air.
Nous en avons plein le sac, non pas comme tu le croirais,
mais personne ne dit rien.
Il est 4 heures du matin et papa ne laisse personne dormir –
son corps est un cercueil de chair
où les vers ont commencé leur ouvrage laborieux.
Oui, c’est ça mademoiselle :
papa n’est plus qu’une carcasse de cellules en décomposition,
un sac de peau dans lequel
de plus en plus
la maladie creuse sa place
et le diable fort toujours plus bas, de la tête à la poitrine
et de la poitrine au ventre
jusqu’à l’éclatement sonore d’un os du paléozoïque.
Ses fils gueuleraient qu’il la ferme ou qu’il s’en aille
Ils fourreraient bien un piquet dans son cœur nécrosé,
mais papa il met encore du pain sur la table, faut pas qu’on le perde.
Même si nous savons qu’il est un sac à pus et à merde.
Mais alors, franchement, maman devrait bien
s’en aller au boulot en Espagne, comme sa cousine Macha.
Parca suna mai dantelat in franceza.
RăspundețiȘtergereda, e "vina" limbii, dar si, in mare masura, a domnului Ionescu, excelent traducator in romaneste al lui Apollinaire
RăspundețiȘtergereM. Eclaire,
RăspundețiȘtergereil est 4 heures du matin et...la neige lunaire...me rapplle de toi avec un sentiment de nostalgie.
j'en appelle a la virginite de hiver
prendre le controle...
j'ai froid
et tu pleures l'attente injuste ...
ou es-tu?
la Lune